La marge, c'est autant un lieu d'observation, d'annotation et de commentaires qu'un endroit qui nous sépare du monde, tout en nous y incluant. Bref ma safe-place.
Depuis la semaine dernière, les articles sur la chanteuse pullulent sur Google à l’occasion de sa venue à Paris pour « The Eras Tour ». Outre l’opportunisme SEO du clic, de multiples tentatives d’explication du phénomène par des arguments factuels. Vous n’y êtes pas, ce qui fait le succès de Taytay, ce ne sont pas les chiffres, ce sont ses mots.
Cette marge #17 a des allures de révélations qui ont mis plusieurs mois et semaines à s’imposer dans mes pensées et pourtant, une fois confortablement installées, elles m’ont semblé avoir toujours été là.
La boucle est bouclée, enfin si on s’en tient au calendrier grégorien. Le 2 avril 2024, j’ai célébré mon tout premier Sober Anniversary et… j’ai été surprise par mes propres réactions, m’obligeant à faire un bilan de cette première année sans alcool, ce qu’elle m’a appris sur moi, et sur les autres.
Cet épisode sent bon l’écume marine puisqu’il a été soudainement inspiré par un déplacement professionnel dans un de mes endroits préférés. Imaginez la chaleur du soleil sur votre visage, et l’harassant cri des mouettes dans vos oreilles. La marge #15, elle, chante le Sud.
Tout a commencé avec un statut Facebook. En 2014, je publiais innocemment « À tout moment, si je ne m’active pas, Bridget Jones, c’est moi dans 10 ans ». Je ne croyais pas si bien dire.
Il incarne à lui tout seul la complexe évolution du désir. Du mien en tout cas. Et il m’a fallu plus d’un mois et quelques heures d’analyse de ma propre réflexion pour en arriver à la conclusion exposée dans cette marge #13.
Cette semaine, je vous propose un peu de douceur et de légèreté, à l’image de ma - désormais - masse capillaire. Loin d’être futile pourtant, le sujet de la coupe de cheveux m’a toujours semblé très politique et - allez soyons fous - je vous explique pourquoi.
J’ai toujours eu envie de raconter cette histoire, car c’est une question qu’on me pose souvent. Et pendant longtemps, j’ai cru ne pas être sincère avec moi-même puisqu’il parait impensable de s’aimer soi, pour de vrai et en totalité. Spoiler alert : j’avais tout faux.
Aujourd’hui, comme la plupart des jours de ma vie, je suis colère, je suis frustration, je suis insécurité. Bref, je suis une femme, supplément grande gueule.
Récit du tête à tête le plus sulfureux de ma fin d’année, le genre de rencontre inévitable qu’on ne peut trouver sur une application.